EPU 2013-Echos des festivités dans l’Arc Phocéen

 

Quelle église pour demain ?

La création de l’Eglise protestante unie donne l’occasion au consistoire de l’Arc phocéen d’exprimer ses visions et ses rêves pour l’Eglise dans la société de demain.

Accompagné par Michel Bertrand, professeur de théologie à Montpellier.

Avec plein d’animations pour enfants et adultes tout l’après-midi, et une inauguration officielle en bouquet final !

Samedi 25 mai 2013 à Terre-Nouvelle

Une fête avec inauguration … ou … une inauguration dans la fête !

Ouverture du culte

 

 

         

Eglise … de rêve ou de réalité ?!

   

 Chacun son rêve (voir ci-dessous Prédication)      Prédication du pasteur Michel Bertrand (Voir ci-dessous)
       

Suite festive … et de rencontre

 

Bavardage … buvette … et librairie

 
 

Grand jeu en équipes « intergénérations », organisation Iris Reuter et associé(e)s !

 

   

   

 

Distribution des feuilles de route

   

Chanter la prière, le pain … le rêve !

   

Avancer en confiance … etc

             
 

 
 
 

Atelier de réflexion sur l’Eglise protestante unie de France

Animation : Michel Bertrand

Luthériens et réformés unis dans la diversité

 

 

Et d’autres ateliers créatifs : dessin, maquillage, chant ….. et plantation de graines !

 

Inauguration officielle

    

Introduction par M.Pierre-Yves Debrenne,
président du consistoire de l’Arc-Phocéen de
l’Eglise protestante unie
  Intervention du pasteur Gilles Pivot, président du
conseil régional Provence-Alpes-Corse-Côte d’Azur
de l’Eglise protestante unie de France

 

 Intervention du Père Jean-Michel Passenal, délégué
diocésain pour les questions oecuméniques,
représentant Mgr Pontier, archevêque de Marseille
  Intervention de M.Henri Jibrayel, député des
Bouches-du-Rhône,conseiller général

Envoi, bénédiction …

et verre de l’amitié 

     
     

Et le mot de la fin d’un organisateur, associé au pasteur Frank Massler coordonnateur de l’organisation de ce formidable après-midi …..

Alors que la présence de la sensibilité luthérienne est si peu visible dans notre consistoire, l’union préparée depuis douze ans et devenue effective à Lyon lors du dernier synode national a toujours été vécue comme une évidence. Et c’est avec joie et sérénité que notre consistoire de l’Arc-phocéen a fêté l’évènement ce samedi 25 mai.

Et tel le Semeur qui sort répartir sa graine généreusement, sur tous les terrains sans souci d’efficacité tant il en met dans les épines et sur les chemins (Marc 4, 1-10), nous avons été invités par le pasteur Michel Bertrand à recevoir cette union comme une incitation à sortir de nos habitudes et nos demeures pour aller vers l’essentiel, en nous et dans le monde d’aujourd’hui tel qu’il est.

La fête a continué « à la carte » avec un jeu par équipe inter générations, des ateliers expressions, un atelier de plantation des graines d’Eglise unie, présage de floraisons multicolores, des maquillages d’enfants, et un atelier de réflexion pour mieux connaître les origines et les enjeux de notre union. Ritta Ganroth, pasteur de l’Eglise luthérienne finlandaise en mission, nous a dit sa joie d’être à pareille fête et nous a conduit très naturellement dans la prière d’intercession qui a conclu cette journée.

Non sans que nous ayons reçu du député, conseiller général Henri Jibrayel et du représentant de l’archevêque de Marseille, le père Jean-Michel Passenal, leurs vœux de bon vent pour l’Union. L’occasion de s’apercevoir, comme nous l’a dit notre président du conseil régional, le pasteur Gilles Pivot, que cette union de deux petites Eglises dans une actualité où la mode est plus à la séparation était peut être entrain de marquer les esprits bien au-delà de nous. Petite graine ?

Olivier Besançon

 

Le matin de ce même jour devant la mairie de Marseille

(Cf Prédication ci-dessous)

 

Déploiement de la banderolle de soutien aux otages du Niger en facade de la mairie de Marseille

Samedi 25 mai 2013

En présence de familles des otages, de nombreux amis, et d’élus municipaux et européens

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Le Parvis du Protestantisme rejoint la mobilisation !

Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, salariés d’Areva et Vinci enlevés sur leur lieu de travail à Arlit (Niger), sont retenus en otage par AQMI. Plusieurs Marseillais font partie de la famille très proche de l’un ou l’autre de ces otages. Afin de leur apporter toute aide possible, un Comité de soutien marseillais vient d’être créé.

Nous relayons leurs appels

Consulter le site, la page facebook pour être tenus au courant des actions ou prendre contact avec le comité.

Ne les oublions pas!

Marc ROUX

Président du Parvis du Protestantisme

Parvis du Protestantisme, 15 rue Grignan 13006 Marseille
04 91 33 17 10 http://parvisprotestantisme.free.fr

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Un « comité marseillais de soutien aux otages d’Arlit »

Depuis le 10 septembre 2010 quatre français qui travaillaient au Niger pour le compte des sociétés Areva et Vinci ont été pris en otages. La famille proche d’un de ces otages vit à Marseille

Depuis le 10 septembre 2010 quatre français qui travaillaient au Niger pour le compte des sociétés Areva et Vinci ont été pris en otages
 Avec eux se trouvaient trois autres personnes, dont l’épouse d’un des otages encore détenus, qui ont été libérées après cinq mois et demi de détention.
 La famille proche d’un de ces otages vit à Marseille et a demandé, après plus de deux ans de discrétion, à des amis proches de constituer un « comité marseillais de soutien aux otages d’Arlit » (du nom de la ville du Niger où travaillaient ces français).

Ce comité poursuit essentiellement deux buts :

 Etre solidaire des familles et tout faire pour qu’on ne les oublie pas

 Etre le « petit caillou dans la chaussure » de ceux qui peuvent faire bouger les choses vers une libération rapide. En aucun cas il ne prend position sur les actions menées par l’Etat français ou les entreprises, ce n’est ni de sa compétence ni de son désir. Il ne fait non plus bien sûr aucun lien entre les preneurs d’otages et l’Islam. Enfin, le comité est bien sûr solidaire de TOUTES les familles d’otages.

 

 

Vous pouvez aider ce Comité de plusieurs façons :

– en en parlant autour de vous

– en signant le Manifeste sur internet :www.otagesniger.fr

– en contactant directement le comité à l’adresse suivante : otagesarlit.marseille@gmail.com

– sur facebook : https://www.facebook.com/Comite.Marseillais.soutien.otages.Arlit

 

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De la semence et un semeur … Prédication du pasteur Michel Bertrand

Pour célébrer la création de l’Eglise protestante unie, des graines ont été distribuées dans toutes les paroisses locales. C’est pourquoi, après le culte, il y aura un atelier où l’on plantera ces graines dont les fleurs seront aux couleurs de la nouvelle Eglise, si joliment évoquées dans le poème lu par Geneviève Villard. Alors, pour ce temps d’écoute de la Parole, je me suis tout naturellement orienté vers l’un des nombreux passages de la Bible qui parlent de graines : ce texte simple et bien connu de la parabole du Semeur afin d’y puiser de quoi nourrir nos visions et nos rêves pour l’Eglise de demain.

Sauf que cette parabole, en apparence si accessible, va susciter aussitôt la perplexité des auditeurs de Jésus, notamment de ses disciples. Dès qu’ils se retrouvent à l’écart avec le Maître, ils lui demandent des explications. Intrigué par leur questionnement, j’ai cherché à en discerner les motifs et j’en ai découvert trois, susceptibles de rendre les propos de Jésus sinon compliqués à comprendre, en tout cas difficiles à accepter.

→ Premier motif de questionnement des disciples

Je crois que le premier motif à l’incompréhension des disciples, qui va engendrer tous les autres, se trouve dès le début de la parabole : « Voici que le semeur est sorti pour semer ». En effet, par cette simple phrase, Jésus ruine les images que ses auditeurs s’étaient forgées du messie. Il brise leurs visions et leurs rêves, nourris des grands textes prophétiques qui annonçaient un roi puissant et glorieux apportant la paix et la justice universelles et réconciliant toutes les nations avec Dieu. Ce n’est donc pas sous les traits d’un semeur qu’ils imaginaient le messie. Ils n’attendaient pas un messie qui commencerait encore quelque chose, mais un messie qui mettrait un terme à l’histoire présente. Ils n’attendaient pas un semeur, mais bien plutôt un moissonneur, un messie des récoltes, qui ferait le tri, qui réglerait ses comptes avec les uns, réaliserait l’espérance des autres et mettrait enfin les siens au repos.

Au fond, nous comprenons bien cela, notamment quand les difficultés ou les fatigues nous submergent, il est bien normal d’avoir des envies de « lâcher prise ». Ou encore quand nous avons le sentiment qu’enfin nous touchons au but, il n’est pas illégitime d’aspirer à se poser et à se reposer un peu. Ainsi, au terme d’un long processus d’union qui a suscité tant d’efforts, nous pourrions être tentés de considérer cette journée de fête pour l’Eglise protestante unie à Marseille comme un point d’arrivée. Nous pourrions y voir un heureux aboutissement dans lequel il n’y aurait plus qu’à s’installer et plus rien à construire… en rendant grâce à Dieu pour ce que d’autres, avant nous, ont semé ! Mais voilà qu’avec cette parabole, le Christ vient bousculer nos rêves de repos. À peine sommes-nous arrivés, qu’avec son image du semeur, déjà il nous appelle à nous remettre au travail, nous invitant à trouver dans cette étape qui s’achève la force et la joie des commencements.

Toutefois, ce semeur ne prend pas seulement à contre-pied nos dispositions personnelles du moment. Il interroge également bien des attentes de la société contemporaine. Ainsi, les quêtes spirituelles qui prolifèrent aujourd’hui n’expriment-elles pas, plus ou moins confusément, un désir de quiétude et d’évasion hors des turbulences de la vie et loin des incertitudes de la crise? Beaucoup recherchent des religions, des spiritualités, des Eglises qui leur permettraient d’oublier ou de fuir cette histoire douloureuse et ce monde perdu. Ayant renoncé à « changer le monde », on aspire à « changer de monde ». Ou encore on spécule sur sa fin, comme en témoignent régulièrement certaines élucubrations colportées et amplifiées par les médias.

Sauf que justement l’image du semeur n’évoque pas la « fin du monde », mais il continue de nous parler des « faims » et des « soifs » de ce monde, nous invitant à y répondre en portant la Parole sur tous les terrains de l’histoire et de nos vies.

N’en déplaise, au passage, aux tenants d’une laïcité soupçonneuse qui, eux aussi, à leur manière, aimeraient bien mettre les croyants « en congé de l’histoire », empêcher les « semeurs d’espérance » de mettre leur « grain de blé » là où ça dérange ! Alors à la suite du Christ-semeur nous sommes invités, aujourd’hui plus que jamais, parce que forts de notre union, à « sortir » avec Lui pour disperser sa Parole dans le monde, en restant ouverts aux questions, aux attentes, aux souffrances de ce temps, comme l’étaient les 500 personnes réunies ce matin devant la Mairie de Marseille en solidarité avec les otages et en soutien à Françoise Larribe. (NDLR Voir ci-dessus, ci-contre)

Ainsi l’Eglise dont nous rêvons n’a pas vocation à se replier sur elle-même, à se recroqueviller derrière les portes de ses temples, derrière ses constructions institutionnelles et doctrinales, derrière les murs identitaires d’un glorieux passé qui lui tiendrait lieu de présent. Mais, à l’image du semeur, elle est appelée à « sortir » vers tous ces lieux où Il nous appelle et que l’on a déjà évoqués : le Parvis du protestantisme, l’Espace Magnan, La Fraternité de la Belle de Mai, Radio Dialogue, les aumôneries… Mais quelle que soit la parcelle de terrain vers laquelle nous allons, c’est avec Lui que nous sortons pour de nouvelles et confiantes semailles.

→ Deuxième motif de questionnement des disciples

Alors, bien sûr, à l’image des auditeurs de Jésus, cela peut nous surprendre, voire nous déranger. Il n’y a pas que les disciples qui sont « semés » par son histoire de semeur ! Car nous savons bien que l’activité du semeur n’est pas de tout repos. Son labeur est pénible, ingrat, plein d’aléas, parce que la graine est fragile et le temps est instable. Et nous savons à quel point les temps que nous vivons sont instables ! Celui qui sème n’est jamais sûr de recevoir les fruits de son travail. Ainsi, à travers cette parabole, Jésus parle à ses disciples d’incertitude, de dispersion, et même de perte et de mort de la semence. Lui-même est un semeur qui meurt avant d’avoir vu la moisson.

Nous touchons là un deuxième motif d’étonnement pour celles et ceux qui considéraient que la Parole allait s’imposer à tous de manière souveraine. Or ce texte nous redit que Dieu se révèle non dans la puissance et l’évidence mais dans la faiblesse et la fragilité d’une Parole toujours exposée. C’est pourquoi l’Eglise dont nous rêvons doit être prête à assumer les difficultés et parfois l’échec de sa prédication, de sa catéchèse, de sa communication dans un monde, il ne faut pas rêver, qui n’est pas plus prêt que celui d’hier à recevoir l’Evangile.

Accepter d’être, à la suite du Christ, seulement un semeur n’est donc ni confortable ni toujours gratifiant. C’est une tâche qui engendre souvent l’inquiétude et le pessimisme. Car pendant longtemps rien ne sort de terre, rien ne fait signe. Nul ne sait si le grain travaille dans le silence et les froidures de l’hiver. Le semeur en vient même parfois à douter d’avoir semé. Alors, être semeur c’est vivre dans l’attente et non dans l’impatience, s’inscrire dans la durée, avoir foi en demain. Comme l’a dit Valérie Gasc « la route est longue » et « l’on ne doit pas se décourager ».

On voit à quel point cette confiance en demain qui caractérise le semeur va, là encore, à contre-courant de la culture contemporaine, où souvent le seul investissement qui vaille est dans l’« aujourd’hui », le « maintenant », le « tout de suite ». Nous vivons dans un présent de plus en plus pressant et de plus en plus pressé qui sape la confiance en l’avenir, perçu comme incertain, imprévisible et inquiétant. En fait nous ne savons plus attendre. Peut-être même que les agitations et les activismes dans lesquels nous nous épuisons en viennent à masquer, qu’au fond, nous n’attendons plus rien. Or, je crois, au contraire, que cette parabole du Semeur, nous parle des moissons à venir, elle parle d’avenir, elle ouvre nos vies à une promesse, elle nous invite à attendre demain dans l’espérance, quelles que soient nos faiblesses, nos fragilités, notre dissémination d’aujourd’hui. Alors, si nous en « prenions vraiment de la graine », si je puis dire, elle nous garderait de mesurer sans cesse notre fidélité aux critères de ce monde, ceux du nombre, de l’efficacité, de la performance, de la rentabilité, dont on sait les ravages dans la société.

Toutefois, si ce semeur nous délivre de l’obsession du résultat présent, ce n’est pas pour nous installer dans une identité confortable et reposante de « serviteur inutile », nous en remettant à la seule action du Saint-Esprit donné à Pentecôte pour faire le travail.

Mais c’est pour nous appeler à nous consacrer à l’essentiel qui nous revient, chacun de manière « libre et responsable » comme en a témoigné Marc Roux : semer, semer, disperser la semence de l’Evangile, semer sans forcément voir les fruits. Mais semer avec confiance puisque nous croyons, à la suite de Luther et de Calvin, qui l’ont sans cesse rappelé, que la moisson est dans les mains de Dieu. C’est pourquoi, comme le montre la parabole, aucun terrain ne doit être tenu à l’écart des semailles, même ceux que nous pourrions considérer a priori comme infertiles ou peu préparés à accueillir la Parole.

→ Troisième motif de questionnement des disciples

Nous touchons là le troisième et dernier élément de surprise suscité par notre texte. Il réside dans le comportement de cet étrange semeur. Il sème à tour de bras, il sème n’importe où. Voilà un chemin, il sème ! Voilà des pierres, il sème ! Voilà des épines, il sème ! On en vient presque à s’étonner qu’il en soit tout de même tombé un peu dans la bonne terre ! Curieux ce semeur et pourtant certainement pas aveugle. Il a vu tous ces obstacles, il sait donc bien qu’à vues humaines, le grain ne donnera pas de bonnes récoltes, et pourtant il sème !

Ainsi nos vies sont faites de tous ces terrains les plus divers, parfois les plus réfractaires, et pourtant Il sème ! Et bien, chers amis, je crois que c’est dans ce « pourtant » que réside la grâce de Dieu, cette grâce qui toujours nous permet d’espérer. Pourtant et partout Dieu sème sans se lasser, même dans cette « part d’ombre » qu’évoquait récemment un ministre déchu ! Semeur admirable qui ne désespère d’aucun terrain et ne mesure ni sa peine, ni la graine, de peur d’oublier un coin de nos existences. Décidément quand on sème on ne compte pas parce que quand on aime on ne compte pas !

Alors oui, amis, frères et soeurs, j’aime ce Dieu Semeur qui accepte de gaspiller ainsi la semence. Un Dieu « pour la multitude », le Dieu d’une Eglise ouverte à tous, « homme ou femme, jeune ou moins jeune, riche ou pauvre, d’ici ou d’ailleurs » comme l’a dit Ludovic Leloup. Un Dieu qui non seulement refuse de limiter la semence au bon terrain, mais qui ne cherche même pas voir où se trouve la supposée bonne terre. Un semeur qui dépense sans compter pour que chacun puisse se tourner vers lui et répondre à son appel, avec et malgré ses incertitudes, ses questions, ses découragements, ses doutes, ses blessures secrètes qui lui mordent le cœur, ses révoltes peut-être face à l’énigme du mal.

J’aime que Dieu soit ce semeur qui n’attend pas que je lui offre la terre bien labourée de mes bonnes dispositions, mais qui ensemence notre terre et ma vie telles qu’elles sont, même là où c’est difficile, même là où c’est sans espoir. J’aime que Dieu ne désespère pas de moi, ni de nous, ni de notre Eglise, et qu’il enfouisse à perte sa Parole de grâce dans les recoins les plus secrets, voire les plus arides de nos existences. J’aime qu’Il puisse faire ainsi de notre Eglise, de chacune et de chacun, un semeur ouvert sur le monde, un semeur patient et confiant, un semeur tourné vers demain, un semeur « tout terrain » qui à son tour aimera et sèmera sans compter.

Oui, « Voici que le semeur est sorti pour semer ». Alors arrêtons de rêver ! Déjà il nous attend.

Amen

Michel Bertrand

Institut protestant de théologie
Faculté de Montpellier Courriel

Si vous souhaitez télécharger la prédication : Prédication Marseille EPUdF

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